La presse de la Flandre française

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Des recherches aux Archives départementales nous ont permis de réunir quelques informations sur la presse de la Flandre française et ce, sur la période de 1797 à l’Entre deux guerres.
Il manque encore aujourd’hui une synthèse et une étude du rôle politique et culturel de cette presse.
Dans l’attente de la rédaction de cette synthèse, nous vous invitons à prendre connaissance de nos recherches.

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L’Union Faulconnier (1895-1935)

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Cette société savante a été fondée en avril 1895 par Emile Mancel. Elle faisait suite à un comité qui, l’année précédente et sous l’impulsion du maire Alfred Dumont, avait organisé les commémorations du tricentenaire de la bataille du Texel.

Elle prit le nom d’Union Faulconnier en souvenir du Grand Bailli et premier historien de Dunkerque Pierre Faulconnier.

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Ignace Plichon (1814-1888)

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Le saint-simonien
Ignace Plichon est né à Bailleul en 1814. Son père était un fabricant de savon. Après des études secondaires au collège des jésuites de Saint Acheul, il suivit des études à la faculté de droit de Paris. C’est dans cette ville qu’il se passionna pour les idées saint-simonistes, devenant un fidèle adepte du panthéisme enfantinien sans toutefois verser dans le mysticisme. Le père Enfantin l’appelait son « cher manchot » (Ignace Plichon avait en effet perdu un bras à la suite d’un accident de chasse.) Revenu à Bailleul à la fin de ses études, il convertit son frère aîné qui à son tour fit tous ses efforts pour répandre autour de lui la nouvelle religion, au scandale du clergé de Bailleul.

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Bailleul dans la Grande Guerre (1914-1918)

A la veille du premier conflit mondial, Bailleul est une paisible cité de 13.000 habitants entourée d’houblonnières et de grasses prairies. Les vieilles familles terriennes de la région y demeurent en son centre. L’industrie drapière et de dentelles occupe une grande partie de la population ouvrière vivant dans des courées insalubres à la périphérie de la ville.

Quatre ans plus tard, au sortir de la guerre, la ville aura été détruite à 98% et sa population réduite à 6.000 âmes.

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Histoire des Juifs en Flandre française

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Nous ne savons peu de choses sur la présence des Juifs dans le Westhoek avant la Révolution. Georges Callois indique que « quelques familles israélites vinrent se fixer à Dunkerque sous le règne de Louis XV » sans citer de sources. les comptes de la ville de Dunkerque révèlent la présence de jeunes juifs qui se convertissent en 1734 et 1739 et d’un juif de Londres empruntant une somme à l’un de ses coreligionnaires, marchand à Dunkerque. On peut penser que des Juifs, principalement des colporteurs originaires majoritairement d’Alsace et de Lorraine, circulaient à travers le plat pays sans toutefois s’y fixer. Un mémoire rédigé en 1782 à Saint Omer fait état d’un juif venant de Metz et se dirigeant vers Dunkerque. Le cahier de doléances de Caestre demandait « que dorénavant soit défendu aux Juifs de courir (les campagnes) et vendre partout d’étoffes. »

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François Joseph Bouchette (1735-1810)

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François Joseph naît à Winnezeele le 25 août 1735. Il est le fils aîné de Jacques Joseph Bouchette, avocat à Steenvoorde et bailli de la seigneurie de Winnezeele et de Jeanne Angélique Outters. Il eut 4 frères et sœurs dont 2 moururent en bas age.

Le père décède en juillet 1744 et peu de temps après la famille Bouchette s’installe à Bergues. François Joseph y fit ses études au collège de Cupere dirigé par les jésuites puis à Douai en 1757 où il étudia le droit. En avril 1760, il prêta le serment d’avocat devant le Parlement de Douai.

Il s’installa à Bergues, siège du Magistrat et de la Châtellenie, et s’assura une clientèle tant au civil qu’à l’ecclésiastique. Sa notoriété et ses capacités en droit lui permirent d’être nommé échevin de la seigneurie de Moerlandt en janvier 1767.

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Toponymie de la Flandre française

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La toponymie est la science qui étudie les noms de lieux (toponymes). Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, mais aussi leurs transformations au fil des siècles.

« Grâce à la toponymie, c’est toute une partie de l’histoire qui ressuscite, c’est un personnage qui sort des ombres, un élément du paysage qui reprend sa place d’autrefois. » (D. Poulet, noms de lieux du Nord Pas de Calais, éditions Bonneton, 1997).

Etudier la toponymie de la Flandre française, c’est découvrir comment et à quel moment des hommes se sont appropriés leurs espaces en les nommant. C’est parcourir géographiquement notre contrée tout en remontant le temps à la rencontre de nos ancêtres.

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Une Histoire de Fort Mardyck

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Le fort espagnol (1622-1673)

Le nom de cette commune du littoral flamand vient d’un fort construit au XVIIe s. sur le territoire de Mardyck.

En 1622, à la demande des Espagnols, l’ingénieur dunkerquois Jean Gamel construit un fort d’une dimension de 900 sur 700 mètres. Il abritait en son sein des bâtiments militaires et des habitations destinées à l’état-major dont une église. Un fortin en bois, construit en pleine mer, était relié à ce fort.
Cet ensemble avait pour mission de protéger le littoral et notamment le canal de la Fosse de Mardyck, bras de mer passant à coté du fort qui permettait le mouillage de plusieurs navires, même à marée basse. 3 à 4.000 hommes composaient la garnison.

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