Westhoekpedia

Les Ménapiens et les Morins s’associent aux Vénètes en lutte contre César. Ils subissent une nouvelle défaite et se réfugient dans les marais et les forêts.

Les peuples germains Usipetes et Tenctères tentent d’envahir le territoire ménapien. César les massacre.

De retour d’une incursion en Bretagne, les troupes romaines sont attaquées par les Morins. César décide de deux campagnes punitives, l’une contre les Morins de laquelle Labienus revient vainqueur et une chez les Ménapiens sans succès.

Les Ménapiens entre en guerre à côté des Trévires, des Nerviens et des Eburons. En réaction, César avec cinq légions pénètre chez les Ménapiens en trois endroits : il incendie fermes et villages, prend beaucoup de bétail et fait de nombreux prisonniers. Les Ménapiens sont contraints de lui envoyer des députés pour lui demander la paix. César laisse chez les Ménapiens pour les surveiller l’Atrébate Commios.

La Gaule Belgique n’y participe pas directement. Elle s’allie aux autres peuples que pour constituer l’armée de secours dont Commios l’Atrébate sera l’un des chefs. Les Morins envoient 5.000 hommes.

Dion Cassius nous relate que C. Carinas (vainqueur des Morins) eut droit à un triomphe. Il faut croire que cette révolte fut importante.

Sous Auguste, Les Ménapiens s’installent à Cassel, ancien territoire des Morins.

Cassel est attaquée.

Cassel perd son rang de chef-lieu au profit de Tournai sur l’Escaut ; La disparition des salines liée aux transgressions marines du IIIe siècle en est sans doute une cause.

le comte de Flandre Robert le Frison effectue un pèlerinage en terre sainte accompagné de barons flamands. Il rentre en Flandre en 1088 après un séjour à Constantinople.

Le comte Robert accompagné de plusieurs chevaliers et nobles du Westhoek participe à la première croisade dans le but de libérer Jérusalem.

Turenne remporte la victoire des Dunes sur les Espagnols et prend Dunkerque

La France reçoit l’Artois (sauf Saint-Omer et Aire), Gravelines, Saint-Venant et la chatellenie de Bourbourg

Le chef-lieu de l’intendance est établi à Dunkerque. Elle sera rénion à l’intendance de la Flandre wallonne en 1715 (Intendance des Flandres)

Le tribunal maritime de l’Amirauté quitte Gravelines pour être installé à Dunkerque

Un canal de Dunkerque à l’Aa par Bourbourg est creusé

La France reçoit Aire, Saint-Omer, Ypres, Poperinghe, Bailleul et Cassel

Auquelle s’ajoute un Tribunal consulaire

Le 110e R.I. quitte Dunkerque après avoir défilé dans les rues jusqu’à la gare, direction la Meuse. Le lendemain, le 310e régiment, unité de réserve, forte de 2000 hommes quitte à son tour Dunkerque pour rejoindre le 110e R.I.

Apparu en 1913, il est rapidement transformé en base militaire accueillant les premiers avions anglais et français. En 1915, partent de Saint-Pol les premiers raids de bombardement sur les lignes allemandes.

La cavalerie allemande progresse en direction de Bailleul, Cassel et Hazebrouck.

Le Mont des Cats, Meteren et le Mont Noir sont repris le 14 par les troupes britanniques. Le lendemain, la cavalerie française s’empare de Vieux-Berquin et de La Gorgue ; les Anglais s’emparent du Mont Kemmel. Le 15 Bailleul et Steenwerck sont libérées.

Les troupes belges sont retranchées derrière l’Yser et font face aux forces allemandes qui tentent de gagner Dunkerque. Des renforts britanniques et français (dont les 6000 hommes de l’Amiral Ronarc’h) débarquent à Dunkerque pour s’opposer aux 200.000 allemands. Pendant 20 jours les combats font rage. Le 25 octobre, le roi des Belges Albert 1er prend la décision de recourir à une inondation générale qui ne sera effective que le 31. Une énorme étendue d’eau, d’une largeur de deux à trois kilomètres et d’une profondeur de 90 cm à 1,20 m s’étend entre l’Yser et le chemin de fer de Nieuport jusqu’à Dixmude. Devant la montée de l’eau, les troupes allemandes doivent reculer pour échapper à la noyade. L’inondation crée ainsi un no man’s land qui restera infranchissable pendant quatre ans.

Ses bureaux étaient installés à la mairie (actuellement Musée de Flandre). Il logeait au Schoebecque, alors hôtel particulier, propriété de M° Deschodt, notaire. C’est de Cassel qu’il dirigea les batailles de l’Yser et d’Ypres (Octobre-novembre 1914) et préparera les offensives en Artois (Printemps 1915).

Un premier terrain d’aviation d’une superficie de 22 ha est créé en novembre 1914 au nord de la ville. Un second, plus grand (40 ha) est implanté à l’est en janvier 1915. Il sera opération jusqu’en août 1918. Un troisième aerodrome de 27 ha sera crée en 1917. De ces bases partiront des avions anglais d’observation, de bombardement et de combat.

Au départ destiné à l’équipement de croiseurs allemands, le canon Lange Max est installé à Predikdoom près de Klerken. 119 obus de 38-cm seront tirés entre le 28 avril et le 9 août 1915 provoquant destruction et panique dans Dunkerque.

Ludendorff déclenche la deuxième phase de son offensive contre les Briitanniques. Son objectif est de franchir la Lys, atteindre Hazebrouck et foncer sur les ports de la Manche. Bailleul tombe le 15 avril après de sévères combats de rue. Méteren est prise le 16. Hazebrouck est menacée (15000 habitants de la région sont évacués). Haig veut inonder la région entre Saint-Omer et Dunkerque. Des renforts français et britanniques arrivent.

Quatre divisions françaises se positionnent entre Bailleul et le Mont Kemmel pour tenter de briser l’assaut allemand. Après une première tentative infructueuse (17-19 avril), une nouvelle offensive est lancée le 25 avril : Guillaume II et Ludendorff assiste à l’offensive qui débute par des bombardements au gaz. Les combats sont extrêment violents. Les Français subissent des pertes épouvantables (plus de 10000 morts et blessés) et doivent abandonner le Mont Kemmel.

Leurs effectifs seront de plus de 2 millions de soldats en novembre. Les Alliés disposent de la supériorité aérienne et dans le domaine des chars. Des offensives simultanées sont menées en divers points du front contraignant les troupes allemandes à des retraites successives.