La presse de la Flandre française

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Des recherches aux Archives départementales nous ont permis de réunir quelques informations sur la presse de la Flandre française et ce, sur la période de 1797 à l’Entre deux guerres.
Il manque encore aujourd’hui une synthèse et une étude du rôle politique et culturel de cette presse.
Dans l’attente de la rédaction de cette synthèse, nous vous invitons à prendre connaissance de nos recherches.

Les journaux de la Flandre française :

L’abeille du Nord, poétique et littéraire
Dunkerque, publié en 1819.
Nous n’avons pu rencontrer aucun exemplaire de ce journal dont le premier numéro parut en août 1819 et qui n’eut qu’une durée très éphémère, Il avait été fondé par Victor Simon, publiciste, né à Paris le 18 septembre 1789 et mort le 4 juillet 1831, auteur de divers ouvrages parmi lesquels plusieurs furent imprimés à Dunkerque, Il fut également le fondateur de La Gazette de Dunkerque en 1823.

L’Ami des Flandres, journal de Dunkerque et de la région
Malo les Bains
Hebdomadaire
Publié en 1911 & 1912.
On retrouve dans ce journal les mêmes textes que la Gazette de Rosendaël, le Journal de Bollezeele et le Journal de la Branche.
[ADN Journaux 141]

L’Ami du Peuple, journal de l’arrondissement d’Hazebrouck
Hazebrouck, publié entre le 21 avril 1848 et le 6 décembre 1851, imprimerie Taverne.
Il fut d’abord imprimé à Cassel dans l’attente du brevet d’imprimer pour Émile Taverne.
Hebdomadaire.
Ce journal publié le samedi de chaque semaine était rédigé par le « Citoyen Émile Taverne », Il s’inspirait de la politique du Messager du Nord, organe de la démocratie avancée paraissant à Lille. Les autorités préfectorales le présente comme « l’organe du parti socialiste de l’arrondissement d’Hazebrouck » et son propriétaire « grand propagandiste actif, très ardent et subversif à l’ordre social » (ADN 1T222/11). Ce titre disparaît à la grande satisfaction du préfet le 12 décembre 1851 après un procès (amende de 3.000 frs) et devant les difficultés financières.

L’Autorité
Dunkerque, publié entre 1853 et 1885.
Tri hebdomadaire.
Journal légitimiste fondé par M. Saint-Hilaire qui avait le rêve de supprimer tous les autres journaux de l’arrondissement de Dunkerque. Pour réaliser ses projets, il avait acheté Le Journal de Dunkerque, La Dunkerquoise, Le Commerce de Dunkerque et Le Journal de Bergues et les fondit tous en un seul organe que fut L’Autorité. Le rédacteur en chef de cette feuille était M. Jules Delcro auquel succédèrent M. Habar, puis M. Gustave Baudelet. Ce journal disparut le 2 mars 1885 et fut remplacé par La Flandre.
[ADN Journaux 564]

L’Avenir de Dunkerque
Dunkerque, publié en 1868.
Il s’agissait d’un projet de statuts d’une société pour l’exploitation d’un journal sous le titre de L’Avenir de Dunkerque. Ce journal n’est jamais paru. Il devait être sous la direction de M. H. Comingnan, le même qui publia en janvier 1870 quelques numéros du Journal de Dunkerque.

L’Avenir de Dunkerque, journal républicain indépendant
Dunkerque
Nous avons peu d’informations sur ce titre absorbé le 12 avril 1901 par le Phare du Nord
[ADN Journaux 195]

L’Avenir de Rosendaël
Dunkerque
Hebdomadaire
Il s’agissait d’un journal républicain radical.
[ADN Journaux 456Bis]

L’Avenir de Rosendaël et de Malo les Bains
Hebdomadaire
Publié en 1892
[ADN Journaux 156]

L’Avenir Saint Polois
Saint Pol sur Mer
Organe de la section socialiste SFIO de Saint Pol sur Mer publié à l’occasion de l’élection législative partielle du 28 octobre 1928 pour soutenir la candidature de Charles Valentin, des élections cantonales du 17 mars 1929 pour soutenir la candidature de Lucien Simonon et des élections municipales du 5 mai 1929.
[ADN Journaux 183]

La Bailleuloise, journal politique, commercial, agricole et industriel de l’arrondissement d’Hazebrouck
Bailleul, publié entre 1882 et 1945
Hebdomadaire.
Fondé le 8 mai 1856 par M. Vanneufville, imprimeur libraire à Bailleul qui souhaitait faire un journal étranger à la politique donnant « les nouvelles de la localité, les annonces des marchés, de l’état civil, publiant un feuilleton littéraire et des observations hygiéniques » (ADN 1T222/1). C’est au lendemain de la guerre de 1870 que ce journal devint plus politique.
Ce journal conservateur catholique très répandu dans l’arrondissement d’Hazebrouck été rédigé par M. Ch. Robert. Il fut le fidèle soutien aux candidatures de MM. Plichon père et fils, à celles de M.Lotthé (conseiller général).
[ADN Journaux 216 et 625 pour l’année 1945]

Le Bon Flamand, journal de la Paix et de l’Agriculture
Hazebrouck, 4 numéros publiés entre le 1er et 4 octobre 1885. Imprimerie Victor Vanelle.
Quotidien.
Il s’agissait d’un journal de réclame électorale publié par le Journal d’Hazebrouck en faveur des candidats de la liste républicaine pour les élections du 4 octobre 1885. Son rédacteur était Émile Porier.

Le Bulletin de Commerce, annonces maritimes et judiciaires, affiches et avis divers

Bulletin du Commerce

Dunkerque, Bi-hebdomadaire (les mardi et vendredi)
Cette feuille parut du 19 août 1823 au 10 octobre 1825, date à laquelle elle s’associa avec Le Messager du Nord pour se transformer ensemble le 1er novembre en Journal de Dunkerque.

Le Carillon de Dunkerque
Dunkerque, 3 numéros sont publiés du 2 décembre 1828 au 2 février 1829.
Imprimerie Weins, tirage 200 exemplaires.
Mensuel consacré aux questions économiques et politiques de l’arrondissement de Dunkerque, il été animé par M. Vaissier, ancien officier municipal et membre d’un district sous la Révolution, qui possédait également le journal le Jean Bart. Après sa disparition (suite à un procès ?), Le Carillon de Dunkerque fut reproduite dans l’Echo du Nord de Lille du 19 mardi au 28 décembre 1829.
Un second Carillon de Dunkerque, journal littéraire, scientifique, artistique, commercial et agricole vit le jour en janvier 1868. Il n’eut malheureusement qu’une existence éphémère.

Le Commerce de Dunkerque, Bergues, Bourbourg et Gravelines
Dunkerque, publié du 23 décembre 1843 au 1er janvier 1853, imprimerie Vanderest.
Tri-hebdomadaire (les mardi, jeudi et samedi).
C’était une feuille fondée par Jean Vanderest de tradition légitimiste, diffusant des informations et des annonces locales.
Elle prit le nom de Commerce de Dunkerque et du Nord le 2 novembre 1844. Des difficultés financières oblige à céder la propriété de son journal à une société en commandite dont la direction était confiée à M. Neudin, Vanderest restant gérant responsable. Ce changement causa de nouvelles tracasseries administratives à Vanderest. Il est condamné le 5 mars 1847 à 6.000 frs de dommage -intérêts pour allégation calomnieuse envers M. Buffin ancien jue de Dunkerque et depuis conseiller à la Cour. Enfin, en août 1847, le Commerce de Dunkerque est suspendu. Le 29 avril 1848, Vanderest annonça son ralliement au nouveau régime et son intention de reprendre la publication du Commerce de Dunkerque. Mais son républicanisme fut de courte durée. En 1849, il dénonça les institutions républicaines, fut acquitté dans un procès pour outrage aux autorités.
C’est à la même époque que son journal s’assura les services de collaborateurs occasionnels particulièrement compétents, notamment en matières économiques , et qui firent sa réputation.
Victor Henri Derode, historien, collabora également à ce journal.
Le 6 janvier 1853, Vanderest qui n’était plus à un revirement prèt transforma le Commerce de Dunkerque en journal bonapartiste avec le titre du 21 Novembre, en souvenir de la date du référendum rétablissant l’Empire.
[ADN Journaux 606]

Le Corsaire du Nord, social, littéraire, commercial et maritime
Dunkerque
Hebdomadaire
Publié entre 1901 et 1905
[ADN Journaux 164]

Le Courrier de l’Arrondissement d’Hazebrouck

Hazebrouck, 155 numéros publiés du 15 novembre 1851 au 5 novembre 1855, imprimerie Taverne.
Hebdomadaire.
Il fut fondé par M. Émile Taverne (qui avait fondé l’Ami du Peuple en 1848) avec la collaboration de M de Baecker de Bailleul. Ce nouveau journal était sans couleur politique, ne renfermant que des annonces et des faits divers.

Le Courrier d’Hondschoote, Echo de la frontière, organe des intérêts de la ville et du canton
Hondschoote
Bi-hebdomadaire
Publié en 1896 et 1897
[ADN Journaux 159]

Le Courrier Dunkerquois
Dunkerque, publié de 1880 à 1889, imprimerie Michel.
Hebdomadaire.
Ce journal a été fondé et été rédigé par M. Delville.
[ADN Journaux 565]

Le Courrier Dunkerquois
Dunkerque, publié en 1898
Quotidien
[ADN Journaux 160]

Le Courrier populaire
Dunkerque
Bi-mensuel, puis hebdomadaire
Publié entre 1905 & 1909
[ADN Journaux 168]

Le Cri des cantons de Bourbourg et de Gravelines
Mensuel
Organe de la république du travail et de la paix publié en 1930.
[ADN Journaux 594]

Le Cri des Flandres
Hazebrouck
Bi-hebdomadaire, puis hebdomadaire
Publié entre 1910 & 1936
[ADN Journaux 213]

La Croix du Nord
Lille
Hebdomadaire
Edition des Flandres publiée en 1897 & 1898
[ADN Journaux 300]

La DunkerquoiseLa Dunkerquoise, feuille d’annonces judiciaires, commerciales et maritimes, journal politique et littéraire
Dunkerque, 2501 numéros publiés du 10 octobre 1835 au 31 décembre 1853, imprimerie Drouillard.
Bi-hebdomadaire (les mercredi & Samedi) puis Tri-hebdomadaire (les mardi, jeudi & samedi) à compter du 14 décembre 1841.
Abonnement par trimestre: 5frs pour la ville, 5,50 frs pour le département & 6 frs hors le département.
Ce journal avait repris la suite de La Feuille d’Annonces (continuant la numérotation) l’organe du parti orléaniste. C’était une publication très tempérée, « ami de la tranquillité et de la conservation » dirigée par M Drouillard père, puis par Charles Drouillard son fils en novembre 1843. Carlier note que « la rédaction de la Dunkerquoise devenait de plus en plus remarquable sous la plus et les conseils de M. Armand Dasenbergh, écrivain versé dans l’histoire du pays et dans toutes les questions maritimes et commerciales qui l’intéressait. »
En 1853, La Dunkerquoise, dont le tirage s ‘élevait à 650 exemplaires, fut acquise par M. Saint Hilaire et fusionnée dans un nouveau journal qui prit pour titre L’Autorité.

L’Echo de la Flandre, journal politique d’intérêt local, agricole et littéraire
Hazebrouck, publié de 1870 à 1883, imprimerie Barbez.
Bi-hebdomadaire jusqu’en 1872, puis hebdomadaire.
D’abord sans couleur politique bien accentuée, mais faisant plutôt de l’opposition au gouvernement conservateur de l’époque, L’Echo de la Flandre subit peu à peu les influences légitimistes des notabilités de ce parti dans l’arrondissement d’Hazebrouck et au moment de la mort de M. François Barbez*, il devint tout à fait royaliste sous la direction d’Isidore Spas. Il cessa de paraître en mars 1883 et fut pendant quelques temps remplacé par une édition de La Vraie France de Lille qu’on revêtait du titre de L’Echo de la Flandre. Mais cela ne dura que quelques mois. L’abbé Lemire a collaboré assez dûment à ce journal pendant quelques années.
* né en 1838 † en 1875 à l’age de 37 ans. Son père Benoît Napoléon Barbez, libraire à Bergues dirigea jusqu’en novembre 1878 le journal avant de le cesser à Isidore Spas, la veuve Barbez restant l’imprimeur.

Les Feuilles d’annonces de Dunkerque
Dunkerque, 2244 numéros publiés de 1797 à 1835.
Bi-hebdomadaire.
Ce journal eut plusieurs appellations
Paraissant les mercredis et les samedis, elles relataient les faits locaux, les nouvelles maritimes et coloniales. Elles donnaient également des extraits de la Gazette officielle.
Son abonnement était de 12 livres par an.
En septembre 1804, un décret restreignit la liberté de la presse par l’établissement d’une censure préalable, L’éditeur des annonces fut dès lors astreint à paraître régulièrement les mercredi et samedi au lieu de la distribution arbitraire qu’il avait suivie précédemment.
Elles sont suspendues pendant 10 mois du 9 février au 4 décembre 1811, son rédacteur ayant enfreint le décret du 3 août qui ne laissait subsister qu’un seul journal politique par département et impose aux autres journaux de province de ne pas publier que des annonces et avis divers, des informations commerciales ou de « morceaux de littérature ».
A la chute de l’Empire, Drouillard manifeste ses sympathies monarchistes et donne à son journal une orientation plus littéraire. Mais en 1823 face à l’arrivée de nouveaux titres et notamment la concurrence de La Vigie (« L’esprit politique de ses lecteurs se transforme chaque jour sous la pression des événements » note J.J Carlier, Histoire des journaux…) Drouillard verse le cautionnement pour devenir un journal politique. En 1835, jugeant le titre de son journal moins parlant, il décide de le changer en Dunkerquoise, feuilles d’annonces judiciaires, commerciales et maritime de Dunkerque (Voir ce titre).

La Feuille d’Avis
Dunkerque, environ 110 numéros publiés du 10 nivôse an IV (31 décembre 1795) à la fin du mois de juin 1797.
Fondée par François Drouillard après une premier tentative en mars 1792, cette feuille parassait deux fois par semaine sans jour fixe. Elle fut remplacée par Les Feuilles d’Annonces

La Feuille Hebdomadaire d’Hazebrouck et de son arrondissement
Hazebrouck, publiée du 4 juillet 1829 au 16 avril 1835, imprimerie Debaecker fils.
Hebdomadaire.
Il s’agissait du premier journal publié à Hazebrouck, entièrement consacré aux annonces. Il fusionna en 1835 avec L’Indicateur d’Hazebrouck.

La Flandre, journal politique quotidien de la région Nord
Dunkerque, publié de mars 1885 à ?
Quotidien.
Ce journal prend la suite de L’Autorité et du Bulletin du Nord. La rédaction fut composée de MM G. Baudelet, rédacteur en chef, H. Thoores, secrétaire, Suche, Lebeuf, Merlen, rédacteur maritime, Sugerson, rédacteur judiciaire.

La Gazette de Bergues
Bergues publié entre 1896 et 1907 (?)
Hebdomadaire
Devient la Gazette des Flandres
[ADN Journaux 162]

La Gazette de Dunkerque, journal commercial et littéraire

Dunkerque, 244 numéros publiés du 11 mars 1823 au 8 juillet 1825, imprimerie Weins.
Cette feuille légitimiste, fondée et rédigée par Victor Simon, employé des Doaunes et qui en 1810 avait concouru à la rédaction d’un journal parisien, parut d’abord dans le format in 4 puis à partir du n° 13 dans le format in folio. Elle était publiée le mardi et vendredi puis également le dimanche à partir du n°85.
Abonnement: 6 frs pour 3 mois, 12 pour 6 mois et 24 pour 12 mois.
Est poursuivie en 1823 pour avoir parlé de politique et pour offense envers le gouvernement.
A l’occasion de la mort de Louis XVIII, La Gazette de Dunkerque parut encadrée de noir. Elle disparut le 7 octobre 1825 rachetée par M. Dasenbergh (Ancien responsable du Bulletin du commerce repris par M. Vanwormhoudt) qui propose de continuer la publication sous le titre de Le Messager du Nord.

La Gazette de la Flandre maritime française
Dunkerque, 47 numéros publiés du 17 janvier au 27 juin 1790.
Bi-hedomadaire.

La Gazette Programme du Casino des Bains de mer de Dunkerque
Dunkerque, publiée du 22 juillet à la fin de l’année 1869.
Il s’agissait d’un supplément du Messager du Nord.

Le Gravelinois
Gravelines
Hebdomadaire.
Ce journal républicain était dirigé par Urbain Valentin « ancien officier capitaine territorial, président de la société de gymnastique La Gravelinoise, secrétaire de la ligue républicaine de Gravelines, fondateur du Sou des écoles laïques. Il est d’une honorabilité absolue, très intelligent, instruit, sincèrement républicain et anticlérical. Il occupe une grande place dans le parti à Gravelines et il fait autorité. Ses adversaires essaient toutes les basses manoeuvres pour l’amener à céder mais leurs efforts sont vains. » (Lettre du sous préfet 23 septembre 1895 – ADN 1T222/11)

L’Indépendant, journal des intérêts dunkerquois

L'Indépendant

Dunkerque, publié de décembre 1850 à mai 1852
Ce journal fut fondé par M. Victor Letellier, ancien sous inspecteur des postes.
Paraissait 3 fois par semaine.
Victor Letellier déclare que son journal sera imprimé par M. Lorenzo, mais « un procès verbal du commissaire de police de Dunkerque en date du 21 décembre, constate que le journal s’imprimerait non chez M. Lorenzo mais dans un bâtiment loué par M. Letellier et au moyen d’une presse et de caractères provenant de la succession de M. Udron décédé au mois de septembre dernier. » (ADN 1T222 /9).
Letellier adresse alors une nouvelle déclaration précisant que désormais son journal sera imprimé par Mme Veuve Udron. L’affaire ne donnera pas de suite judiciaire, le procureur déclarant M. Letellier de bonne fois. Certes les presses étaient préparées sur les machines de la Veuve Udron, mais l’impression était faite sur celles de Lorenzo.
En juillet 1851, Victor Letellier change d’imprimeur (Focqueur à Bergues), de sous titre (Journal des intérêts de Dunkerque, Bergues et de l’arrondissement) et de format (identique à celui de l’Echo du Nord). Un courrier du sous-préfet au préfet le 23 juillet 1851 nous apprend que « Letellier (en) surveille les détails de rédaction à tel point que presque tous les articles sont de lui. Je dois ajouter qu’ils sont toujours conçus dans le plus mauvais esprit non point qu’ils soient généralement empreints d’un caractère politique, mais bien parce qu’ils sont constamment rédigés en vue d’attaques personnelles particulièrement à l’adresse du maire de Dunkerque. Au surplus ce journal ne saurait vivre longtemps, et il s’est relancé à Bergues où je le ferai surveiller particulièrement que parce qu’il ne trouve plus à se faire imprimer à Dunkerque. » (ADN 1T222/9). L’Indépendant est déclaré en faillite le 26 mai 1852.

L’Indicateur de l’arrondissement d’Hazebrouck
Hazebrouck, publié de 1833 à 1902, imprimerie David.
Hebdomadaire (le samedi) jusqu’en 1848 puis bi-hedomadaire (mercredi et samedi).
Journal conservateur et religieux d’Hazebrouck, L’Indicateur ne fut guère jusqu’en 1848 qu’une feuille d’annonces. Il est du désir du député local et du sous préfet d’acclimater le nouveau régime « dans un arrondissement (qui) n’est pas généralement disposé en faveur du gouvernement de juillet. » M. Reville, alors simple employé aux douanes, se voit sollicité pour diriger ce journal, M. Warein, député du Nord se chargeant de lui faire obtenir un brevet d’imprimeur. En octobre 1833, Louis Désiré Guermonprez, propriétaire à hazebrouck devient le propriétaire du journal qui continua d’être imprimé chez Reville. Il ne paraissait que le samedi et donnait le mercuriale des marchés de la région. en 1835, il absorbe La Feuille Hebdomadaire d’Hazebrouck.
En décembre 1868, l’indicateur connaît un nouveau propriétaire en la personne de Charles David. Une note de la sous-préfecture non datée le présente comme un homme « très hostile aux institutions républicaines » (ADN 1T222/11), très riche à la suite d’un héritage d’une cousine (Mlle Vankempen d’Arneke)
[ADN Journaux 212]

Le Jean Bart, journal politique, commercial et littéraire
Dunkerque, 3 numéros publiés du 15 décembre 1828 au 15 février 1829.
Mensuel. Tirage 200 exemplaires de 8 à 10 pages.
Ce mensuel a été fondé par M. Vaissier (voir Le Carillon) selon Georges Dupreux et par Mr Lallou selon une note préfectoral (ADN 1T222/8)

Journal de Bergues, Bulletin politique, commercial, agricole et littéraire, mercuriale des grands marchés du Nord
Bergues, Publié de 1853 à ?
Hebdomadaire.
Journal fondé en 1853 par M. Jules Charles Lepreux, ancien rédacteur au journal La liberté d’Arras et imprimé par M. Focqueur. L’abonnement est de 1,50 frs par trimestre pour la ville de Bergues et de 2 frs hors la ville. Il paraissait les lundis, jour du marché de Bergues. Les relations entre Lepreux et la municipalité sont rapidement devenues difficiles. Le maire Delarivière déclare « n’avoir nul besoin à Bergues de journal politique », avis partagé par le sous préfet de Dunkerque qui précise qu’il existe déjà trois journaux politiques dans l’arrondissement (« c’est plus que ne comportent les habitudes de la localité ») et que « les animosités sont déjà assez vives dans cette ville pour ne pas leur offrir un nouvel aliment. Les opinions de Mr Lepreux ne sont pas d’ailleurs de nature à offrir de suffisantes garanties au gouvernement. Il appartient à la rédaction du journal légitimiste La Liberté d’Arras qui vient d’être suspendu, et il a récemment refusé d’adhérer à la pétition des habitants de Bergues en faveur du rétablissement de l’Empire » (Courrier du sous-préfet de Dunkerque au préfet du Nord le 5 septembre – 1852 ADN 1T222/1) Devant le refus préfectoral de faire du Journal de Bergues un journal politique et le peu de sympathie des autorités locales, Jules Lepreux jette l’éponge en décembre 1853. Son imprimeur M. Focqueur reprend la publication* sous le nom de L’Echo de la mercuriale du marché de Bergues. C’est en 1856 qu’il redevient Le Journal de Bergues, le propriétaire « désirant donner à (son) journal un titre plus local ». En 1870 sous la direction de François Leroy, imprimeur à Bergues, il devient un journal politique versant les 3000 francs de caution prévus à cette occasion. (ADN 1T222/1)
*Selon Georges Dupreux, Il fut racheté par M. Saint Hilaire au moment de la création de L’Autorité à Dunkerque. Il fut remplacé par L’Echo de la mercuriale avant de reprendre son titre de Journal de Bergues dans le courant de l’année 1854.

Journal de Bourbourg et du canton de Gravelines
Bourbourg, publié de 1882 à 1895, imprimerie Spas-Kuhn.
Hebdomadaire.
Il s’agissait d’un journal conservateur publiant la mercuriale du marché de Bourbourg qui se tient le mardi, date de publication. « M Arthur Désiré Spas n’est que le rédacteur nominal de son journal. Il est très peu estimé à Bourbourg et son rôle consiste uniquement à prêter son nom aux réactionnaires anonymes que ne cessent d’attaquer et de vilipender tout ce qui se dit franchement républicain. Est d’une intelligence médiocre. » (Rapport du sous préfet de Dunkerque le 23 septembre 1895)

Journal de Dunkerque et de son arrondissement
Dunkerque, publié du 1er novembre 1825 au 24 décembre 1853, imprimerie Vanwormhoudt, puis Bertau et enfin Vandalle.
Bi-hedomadaire.
Ce journal a été fondé par M. Vanwormhoudt (1799-?) imprimeur à Dunkerque. Il avait déjà rédigé le Bulletin du Commerce et collaboré à L’Abeille du Nord. A sa mort, l’aventure du Journal de Dunkerque fut poursuivie par son fils Auguste, puis le titre fut cédé en même temps que l’imprimerie au valenciennois Edmond Bertau à la fin de l’année 1843 pour la somme de 60.000 frs. Le Journal de Dunkerque, jusque là conservateur, voire légitimiste prit avec son nouvel éditeur une teinte plus radicale (« feuille républicaine rouge rédigée par M. Bertau qui a expié dans nos prisons l’inconvenance de certaines déclarations » selon Victor Letellier). « Dès les premiers jours de 1844, le journal de Dunkerque avec l’appui et sous les inspirations du Baron de Coppens, se manifestait par des déclarations politiques tellement radicales qu’elles provoquèrent les protestations unamines du conseil municipal. Sa liste d’abonnés s’éclaircit au point de lui faire entrevoir une ruine .» (in J.J Carlier, Nos journaux …) Le 30 juillet 1844 Bertau était condamné par la cour de Douai à un mois de prison et à 1.000 frs d’amende pour diffamation envers le préfet du Nord (Cf. Journal de Dunkerque n°2285 du 2 juin 1844)
Dirigé quelques temps par M. Vandalle, qui n’était pas du pays » (Victor Tellier), Le Journal de Dunkerque, alors tiré à 215 exemplaires, fut racheté en 1853 par M. Saint Hilaire. Dans des adieux aux abonnés, Vandalle avoue sa lassitude: «  A quoi bon arroser de ses sueurs un sol ingrat, une terre inféconde, délaissée, qu’aucun soleil n’échauffe ? Quittons ces froides dunes, où le progrès ne jouit pas du droit d’hospitalité, où l’on veut rester immobile, stationnaire ou tracer toujours le même sillon. » (in J.J Carlier, Histoire des Journaux …)
Un autre Journal de Dunkerque parut en 1870 pour quelques numéros sous la direction de M. H. Comignan.
Le même titre réapparaît pour 3433 numéros du 20 décembre 1873 au 31 décembre 1881, sortant des presses de l’imprimerie D’Anglebert. Il s’agissait d’un quotidien d’opinion monarchiste remplacé en 1882 par le Nord Maritime.

Le Journal d’Hazebrouck
Hazebrouck, publié de 1878 à ?, imprimerie Venelle.
Cet organe républicain à l’épigraphe « Liberté, Ordre et Progrès » à été fondé par M. Victor Henri De Swarten, né à Dunkerque en 1848. Devenu trésorier payeur général du département du Nord, Le Journal d’Hazebrouck fut confié à une société. Plusieurs rédacteurs se succédèrent alors :Émile Poirier en mai 1878, Victor Venelle ensuite, puis Henri Rubillard en septembre 1880, Jules Demeester en juin 1882. A partir de janvier 1883, il ne paraissait que 2 fois par semaine (Les jeudi et dimanche).

Le Journal d’Hondschoote
Hondschoote, publié de mai 1896 à ?
Le propriétaire gérant est Etienne Bichain. « La couleur politique sera républicaine. » (ADN 1T222/11)
Son premier numéro ne contenait que le titre et une petite manchette d’annonces.

Le Messager du Nord
Dunkerque, publié du 1er février 1868 au 4 octobre 1874, imprimerie Belval puis D’Anglebert.
Quotidien à partir du 12 novembre1872, il publiait avant cette date une petite édition à 0.05 centimes tous les soirs.

Le Mirliton Dunkerquois, journal charivarique, littéraire et amusant
Dunkerque, 6 numéros publiés en 1863
Bimensuel
Sous rédacteur, Philippe Klein, fut condamné à 15 jours de prison pour coups et blessures sur M. Clayes, greffier de justice du canton ouest de Dunkerque.

Le Mercure du Nord, journal commercial, agricole, littéraire, scientifique et d’annonces
Dunkerque, 30 numéros publiés du 15 août 1841 au 5 janvier 1842
Imprimerie A. Udron, rue des Prêtres, Dunkerque
Propriétaire-gérant : Jean Joseph Vanderest
Hebdomadaire (Le jeudi) jusqu’au 18 novembre 1841 puis Bi-hebdomadaire (les Dimanche & Jeudi)
S’il se déclare dans son premier numéro étranger aux affaires politiques, l’administration préfectorale constate que « les deux premiers numéros du Mercure du Nord traitent contrairement à la déclaration faite pour la publication de ce journal d’objets qui (m’) apparaissent se rattacher à la politique. »
Un procédure judiciaire est ouverte amenant Jean Vanderest devant le tribunal civil de Dunkerque le 30 août 1841. On lui reproche de publier un journal politique sans en avoir fait la déclaration et payer le cautionnement. Il est condamné le 4 septembre à un mois de prison et à 200 francs d’amende pour offense à la famille royale et à l’autorité en place selon René Calame (Les tribulations administratives d’un imprimeur dunkerquois in Revue de la Société dunkerquoise d’histoire et d’archéologie, n°29,novembre 1995)
On peut lire en première page du n°4 du journal que « le Mercure du Nord paraîtra incessamment deux fois par semaine et traitera des matières politiques. » Finalement le journal est interdit le 5 janvier 1842.

Le Nord Maritime, journal de Dunkerque et de la région, écho des ports du littoral
Dunkerque, publié du 30 avril 1882 au ?, imprimerie Chiroutre-Nissen.
Quotidien
[ADN Journaux 123]

L’Observateur de Cassel, journal de l’arrondissement d’Hazebrouck

Imprimé sur les presses de Théodore d’Hubert à Cassel, cet hebdomadaire a été publié du 8 juin 1845 au 11 avril 1860. Son rédacteur était jusqu’en 1847 M. Alexandre Bulot. Un rapport du sous-préfet d’Hazebrouck établi le 12 décembre 1851 le donne « acquis au parti de l’ordre et de la morale » (Archives départementales du Nord – 1 T 222/11).

Le Petit Dunkerquois, journal quotidien
Dunkerque, publié à partir du 16 octobre 1881, imprimerie Chiroutre-Nissen
Seuls quelques numéros ont été sortis.
Le même titre réapparaît le 11 juillet 1886 pour malheureusement quelques mois. Sorti des imprimeries du Phare, il était un journal satirique mondain rédigé par M. L. Braumet.

Les Petites Affiches de l’arrondissement de Dunkerque
Dunkerque
Paraissant tous les jours sauf le dimanche

Les Petites Affiches de l’arrondissement de Dunkerque
Dunkerque, 3 numéros publié en 1874, imprimerie du Journal de Dunkerque.
Hebdomadaire.
Ce journal paraissant tous les vendredis soirs était dirigé par M. Napoléon Cornu Sépieter.

Le Petit Radical, journal des travailleurs dunkerquois
Dunkerque, 58 numéros publiés du 11 mars au 30 septembre 1876, imprimerie Nouvelle.
Ce petit journal par son format et son prix de 0.05 centimes était dirigé par M. Napoléon Cornu Sépieter.

Le Phare de Dunkerque

Dunkerque, publié de 1871 à 1926
Journal républicain progressiste qui eut d’abord pour rédacteur en chef Victor Vandewynckel, avocat ancien rédacteur à La Vigie de Dunkerque. Il fut racheté en 1887 par une société qui s’était constituée le 14 avril de la même année au capital de 66.000 francs et eut dès lors pour rédacteur M. Nadal.
[ADN Journaux 124]

Le Pilote Dunkerquois, feuille commerciale et maritime
Dunkerque, 2236 numéros publiés du 13 octobre 1860 au 30 janvier 1868, imprimerie D’Hubert
Quotidien sauf les dimanches et jours fériés..
Fondé par l’imprimeur D’Hubert qui avait précédemment exercé à Cassel, ce journal, exclusivement consacré aux nouvelles maritimes et commerciales avec un feuilleton littéraire, ne pouvait en rien exciter la méfiance des autorités préfectorales. G. Lepreux le signale toutefois comme une feuille républicaine.

La Publicité Dunkerquoise, feuille d’annonces de l’arrondissement de Dunkerque
Dunkerque, 51 numéros publiés du 31 octobre 1874 au 25 décembre 1875.
Hebdomadaire (le samedi)

Le Torpilleur, organe socialiste dunkerquois
Tout commence quand en mars 1896, Élisée Polvent, attaché à la rédaction du Dunkerque, « manifestait l’intention de publier un journal hebdomadaire d’abord sous le titre de Petit Mousse puis sous celui de Torpilleur, destiné dans sa pensée à combattre les adversaires de la liste républicaine lors des élections municipales. Pour réaliser son projet, il fit appel aux personnages les plus en vue du parti républicain qui lui promirent leur concours pécuniaire. Mais la municipalité de Dunkerque (Conservatrice) prévenue du caractère satirique de ce nouvel organe » menaça le journal Dunkerque de représailles en faisant paraître une feuille intitulée La Crique contenait un dessin hostile à l’administrateur du journal. Ce dernier décida de ne pas imprimer Le Petit Mousse. Élisée Polvent dut abandonner son idée et garda une rancune envers ses amis politiques qui ne l’avaient pas soutenu. Il publia chaque été durant l’été et à ses frais une feuille intitluée le Petit Mousse dont plusieurs articles par leur caractère diffamatoire lui attirèrent des procès. Mais c’est le 11 octobre 1896 que Polvent lança le Torpilleur, un journal socialiste hebdomadaire imprimé à Calais à 2.500 exemplaires. Cette feuille est destinée à soutenir la candidature socialiste au siège laissé vacant à la mort du député Yung. Dans son premier numéro Le Torpilleur indique son intention « d’attaquer sans aucune réserve les personnalités qui n’appartient pas au parti socialiste » et de « défendre la cause des ouvriers insuffisamment soutenue par le journal républicain Le Dunkerque ». Cette véhémence amène naturellement Élisée Polvent devant les tribunaux en décembre 1896 et en avril 1897 et en ressort avec des condamnations pour diffamations.

La Vigie de Dunkerque, journal de l’arrondissement de Dunkerque
Dunkerque, publié du 25 avril 1833 au 24 novembre 1835.
Tri-hebdomadaire (les Mardi, jeudi & samedi), imprimerie Charles Lallou rue Nationale, Dunkerque
Tirage: 200 exemplaires
Propriétaire gérant: Charles Lallou
On retrouve parmi les principaux rédacteurs de ce journal de jeunes hommes appelés à devenir importants: le Baron Laurent Coppens de Noordlandt, Edmond de Coussemaker (juge), Ezechiel Lebleu (futur maire de Dunkerque), Vandewynckel (Notaire, plus tard rédacteur du Phare), le docteur Angelot (futur médecin en chef de l’hôpital de Lyon), Constant Pieters (secrétaire de mairie de Dunkerque). Le maire de Dunkerque apporte sa signature après avoir lu le prospectus annonçant le nouveau journal. « Si les promesses contenues dans ce spécimen se réalisent Dunkerque comptera un journal franchement dévoué à la révolution de juillet, d’une discussion consciencieuse, éclairée et dès lors profitable. » Mais les autorités préfectorales ne voient les choses de la même façon. Dès la parution des premiers numéros (..) le sous préfet Randouin est chargé par le Baron Méchin, préfet du Nord « d’assembler et de sermonner vertement tous les fonctionnaires fondateurs de cette entreprise ». « A cette fin dans une missive confidentielle datée du 12 mars 1833, le sous préfet invite le maire à lui communiquer les noms de tous les rédacteurs de La Vigie. En dépit des risques qu’il encourt, Paul André Lemaire oppose une fin de non recevoir à cette démarche. » (René Galame, Les sous préfets, la presse et l’imprimerie à Dunkerque, in Revue historique de Dunkerque et du littoral, n°30, novembre 1996, p.121 à 148) M. Lequoy ancien inspecteur de l’enregistrement en retraite et ami de Charles Lallou, rédigea un mémoire à la disparition du journal : « Le but de notre journal a été de concourir avec la presse indépendante à proclamer les principes d’une liberté politique sage et modérée, d’éclairer l’opinion publique, soit sur les avantages , soit sur les inconvénients des institutions nouvelles, de réclamer des réformes, la diminution des impôts et dépenses, de dégager le commerce du monopole et des entraves apportées à sa prospérité, d’exciter enfin la sollicitude du gouvernement pour soulager, instruire et moraliser le peuple. Il ne fallut pas d’avantage pour que le pouvoir prit ombrage de notre franchise et nous suscitât toutes les tracasseries possibles. » (in J.J Carlier, Histoire des journaux …)

Le 20 Novembre & Le 21 Novembre
Un seul numéro du 20 Novembre parut le 6 janvier, intermédiaire entre Le Commerce de Dunkerque et du Nord et Le 21 Novembre. Ce dernier connut 148 numéros du 7 janvier au 31 décembre 1853 et connut un tirage moyen de 330 exemplaires. Ce journal qui représentait les idées impériales et catholiques disparut au moment de la fondation de L’Autorité avec lequel il fusionna. Ces deux journaux étaient imprimés par Vanderest.

Tableau de la presse en Flandre en 1841
Le Journal de Dunkerque (Bi-hebdomadaire) – 22 francs / an – 460 abonnés
La Dunkerquoise* (Bi-hebdomadaire) – 22 francs / an – 425 abonnés
L’indicateur d’Hazebrouck* (Hebdo) – 12 francs / an – ≈100 abonnés

* Journal désignés pour publier les annonces légales et judiciaires
(NB : pour information, 780 personnes étaient abonnées à l’Echo du Nord)
Source : 1T217/5

Bibliographie

    • La presse du Nord pendant la IIIe République, in Revue du Nord T. XLIII, n°170, avril-juin 1961, pp. 226-227.
    • Caillot Patrice, Finelli Françoise, Quinton Françoise et Trenard Louis, Bibliographie de la presse française politique et d’information générale 1865 – 1944, 59-Nord, Bibliothèque nationale, 1976.
    • Bouchet Emile, La presse dunkerquoise 1868 – 1898, in Bulletin de l’Union Faulconnier T. 2, 1899.
    • Carlier Jean Joseph, Histoire des journaux, écrits périodiques, almanachs, annuaires publiés à Dunkerque depuis l’origine jusqu’en 1868, in Bulletin de l’Union Faulconnier T. 1, 1898.
    • Galame René, Jean Joseph Vanderest (1811 – 1899), les tribulations administratives d’un imprimeur dunkerquois, in Revue de la Société dunkerquoise d’histoire & d’archéologie n°29, novembre 1995.
    • Galame René, Les sous-préfets, la presse et l’imprimerie à Dunkerque de 1800 à 1881, in Revue de la Société dunkerquoise d’histoire & d’archéologie n°30, novembre 1996, pp, 121-148.
    • Goris Jean Marie, Le Nord Maritime, journal de Dunkerque, in Revue de la Société dunkerquoise d’histoire & d’archéologie n°29, novembre 1995, pp. 138-172.
    • Lepreux Georges, Nos journaux, histoire et biographie de la presse périodique dans le département du Nord.
    • Porhel Jean Luc, La presse dunkerquoise conservée aux archives municipales, in Revue de la Société dunkerquoise d’histoire & d’archéologie n°29, novembre 1995, pp, 133-137.
    • Vanhove Jean Pascal, La Presse en Flandre intérieure au 19e siècle, Annales du Comité flamand de France, T. 65, année 2007-2008.
    • Visse Jean Paul, La presse du Nord et du Pas de Calais au temps de l’Echo du Nord 1819-1944, Ed. Septentrion, 2004.

Archives départementales du Nord et Archives de Dunkerque

  • Consulter les séries 1T 213 à 222, la série M149 / 140 à 149.
  • Consulter également à Dunkerque la série 2J 77 (presse et imprimerie).
- Publié le 30 septembre 2008, modifié le 18 juin 2023 - Imprimer cet article

Un commentaire sur “La presse de la Flandre française”

  • Jacques Foort a écrit le 5 janvier 2023

    Merci pour toutes ces notes et les reproductions des en-têtes de journaux.
    Cordialement, J. Foort

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