L’Institution Saint-Winoc à Bergues vers 1880

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La Flandre maritime en 1730 par Jean de Beaurain

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Carte des châtellenies de Furnes et de Bergues, du bailliage de Dunkerque et de la vicomté de Bourbourg.Dressée par Mr de Beaurin, géographe ordinaire du Roi, Gravé par Charles Incelin en 1730.

Dunkerque en 1937

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Dunkerque en 1937 par Arthur John Trevor Briscoe
Dunkerque en 1937 par Arthur John Trevor Briscoe.
Source : Musée d’art de Cleveland

Le beffroi de Bergues en 1824

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Bergues - La Tour du marché en 1824 par Richard Parkes Bonington
Bergues – La Tour du marché en 1824 par Richard Parkes Bonington.

Source : Musée d’art de Cleveland

Sceau de la société populaire de Steenvoorde

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Sceau de la société populaire de Steenvoorde
Sceau de la société populaire de Steenvoorde.

Dans le cadre d’une étude sur les sociétés politiques en Flandre sous la Révolution, nous sommes à la recherche d’informations sur cette société populaire. D’avance, merci pour votre contribution.

La pierre votive d’Adrien Stinte

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Cette pierre votive – sans doute un don du général Vandamme – est conservée dans l’église de Wemaers-Cappel. Elle évoque la piété d’Adrien Stinte, religieux de l’ab­baye Saint-Winoc de Bergues qui vivait en 1517.
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Cassel – La porte de Dunkerque en 1947

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Cassel – La fontaine en 1947

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Caestre – La Chapelle Notre-Dame de Grace

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Cette œuvre est libre de restrictions de droits d’auteur connues
Photographie prise à la fin du XIXe siècle.

Dans le village de Caestre, un peu à l’écart de la route, s’élève une chapelle aux lignes sévères, construite partiellement en grès ferrugineux. Elle comporte une nef et un coeur un peu surélevé. Le porche est surmonté d’une tourelle couronnée d’une courte flèche. L’édifice est difficile à dater. Il remonte en tout cas au Moyen Age, mais on sait que la tour a été reconstruite en 1889 sur le plan ancien. La nef pourrait être romane, mais le coeur est gothique. C’est actuellement essentiellement un lieu de culte de Notre-Dame-de-Grâce, mais les détails de la décoration intérieure indiquent que l’on y célébrait un autre culte : celui des trois pucelles. L’autel refait dans les années 1850, porte une statue de Notre-Dame, mais à sa base digurent les statues représentant les trois vierges. Quelques tableaux, peints en 1827, représentent les épisodes de leur martyre. *

Les martyrologues flamands indiquent que trois nobles pucelles anglaises, en route pour le pèlerinage de Rome, ont été massacrées à Caestre par trois brigands. Le P. Malbrancq, au XVIIe siècle, a developpé leur histoire, peut-être d’après les détails traditionnels recueillis sur place. Lorsque les trois voyageuses eurent été massacrées dans un petit bois, la Vierge apparut à un seigneur aveugle au château voisin de Strazeele pour l’en prévenir. Guidé par des oiseaux, il retrouva les corps ensanglantés. S’étant frotté les yeux du sang des martyres, il recouvrit la vue. Il ensevelit les dépouilles, avec les armes du crime, et construisit une chapelle comprenant deu x oratoires : l’un étant consacré à Notre-Dame ; l’autre, plus important, aux trois pucelles.

Ce fait montre que l’on accordait plus d’importance à ces dernières. Au XVe siècle encore, la chapelle est d’ailleurs désignée comme la « chapelle des trois pucelles au territoire de Caestre ».

Bien sûr, le culte des martyres est associé au culte de Notre-Dame, plus officiel. C’était au XVe siècle un sanctuaire à répit assez réputé : on y apportait les enfants mort-nés dans l’espoir d’une résurrection temporaire qui permettait de les baptiser afin que, au lieu de rester éternellement dans les limbes, ils puissent entrer au Paradis. Le miracle rapporté en 1496 montre bien l’importance relative de l’intervention de la Vierge et des trois pucelles. Un homme avait amené son fils mort-né, mais sans résultat : il avait fallu l’inhumer sans pouvoir le baptiser. Pour faire une nouvelle tentative, il l’exhuma, le ramena à Caestre, mais cette fois, il fit d’abord passer le cadavre entre les tombeaux des martyres avant de le mettre aux pieds de Notre-Dame : le miracle se produisit. Un procès-verbal de cette époque montre d’ailleurs que ce rite de passage entre les tombeaux contenant des corps saints, rite bien connu par ailleurs, était pratiqué par les mères qui venaient pour leurs ennfants malades, par tous ceux qui souffraient de fièvres, de rhumatisme ou de maladies incurables.

Le mausolée renfermant les trois tombeaux fut détruit par les Gueux iconoclastes en 1567, et ne fut pas rétabli : l’Eglise, après le Concile de Trente, s’efforça de faire disparaitre les pratiques qui relevaient plus de la superstition que de la foi. A partir de 1635 les Jésuites de Bailleul développèrent une neuvaine sous l’invocation de Notre-Dame de la Visitation. Cependant, l’ommegang, c’est-à-dire la procession qui se déroulait le dimanche avant la Visitation comportait des personnages rappelant l’histoire des trois pucelles. Mais ces représentations furent plusieurs fois critiquées ou même supprimées. On assiste donc sans doute ici à la substitution progressive d’un culte catholique classique, celui de la Vierge Marie a des pratiques qui pourraient être d’origine préchrétienne. Van Gennep remarque que certains détails de la légende pourraient laisser supposer que les trois vierges seraient une des anciennes triades que l’on rencontrait dans la religion gallo-romaine (les Matronae ou Matres) comme aussi dans les religions germaniques (les Nornes) et dont on trouve aussi le culte dans certaines régions d’Allemagne. Le bois où elles furent martyrisées n’est-il pas un ancien bois sacré ? Et que sont donc les oiseaux qui guident le seigneur aveugle ?

Philippe Jessu, Lieux et histoires secrètes du Nord, Editions la Porte Verte, pp. 98-100.

La vue panoramique de Cassel

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