Les sablières du Mont des Récollets

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Les sablières du Mont des Récollets

Le Mont des Récollets, d’une hauteur de 160 mètres, situé juste à proximité du Mont Cassel a connu plusieurs carrières de sable entre le milieu du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Leur histoire est malheureusement peu connue. On en dénombrerait au moins quatre exploitées durant cette période. La plus grande sablière (photo principale) a appartenu à M. Charles Grondel (1820-1891) un Casselois qui dirigeait également une briqueterie située au pied du Mont. Son exploitation abandonnée pendant la Grande Guerre, ne fut pas reprise après les hostilités. M. Masson, propriétaire du Mont des Récollets depuis la fin du XIXe siècle, fit ouvrir une nouvelle sablière à l’ouest et au pied de la colline, dans l’angle que forment les route de Lille et de Steenvoorde. Le sable extrait servait principalement à la construction de briques et de routes. Aujourd’hui, la nature a repris ses droits masquant les anciennes carrières. Le site est devenu un espace naturel sensible, classé site remarquable géologique.

Les sablières du Mont des Récollets après 1918Ouvriers travaillant dans les sablières du Mont des RécolletsCarte des carrières autour du Mont Cassel vers 1870

Saint-Pierrebrouck – Le château du Wez

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Le château du Wetz à Saint Pierre Brouck

Ce château, ou demeure de plaisance, a été construit dans la première moitié du XVIIIe sciècle par Louis Maurice Arnaud-Jeanty, un riche négociant entrepreneur des travaux du roi à Dunkerque qui avait acquis en août 1718 la seigneurie du Wez.

Louis Maurice Arnaud-Jeanty
Louis Arnaud-Jeanty

Henry Cochin, homme de lettres, maire de Saint-Pierre-Brouck (1889-1919), député de la 2e circonscription du Nord (1893-1914), marié à Thérèse Arnaud-Jeanty, sera l’un des derniers propriétaires du château.

Durant la Première Guerre mondiale, le château accueillera un temps le comte de Broqueville, ministre belge de la Guerre en exil (1914-1916). Puis un camp de munitions anglais s’installa autour de la propriété à partir du début de 1916. Le ministre belge trouva un nouveau refuge au château de Steenbourg. Un quai de déchargement fut construit à la jonction du canal de Bourbourg et de l’Aa amenant matériel et munitions d’Angleterre vers les lignes du front. Ce camp militaire sous le commandement du général Lawrence, d’une superficei de plus de 40 km2 de, couvrait les communes de Saint-Pierre-Brouck, Capelle-Brouck et Holque. Des Canadiens, des Sud-Africains et des Chinois y travaillèrent durant tout le conflit. Des voies ferrées traversant les champs rejoignaient une gare de triage construite sur le tronçon Gravelines-Saint-Omer. Le château du Wez, quant à lui, abrita durant cette période des officiers en convalescence. Après guerre, il fallut attendre 1922 pour voir le démentèlement complet du camp.

Le château retrouva son calme d’antan. Heny Cochin meurt à Paris en 1923. Son fils, Claude, avait été emporté par la grippe espagnole en 1918.

Trop vétuste, menaçant de s’effondrer, le château du Wez fut rasé en 1986.

Sources :

  • Cochin Henry, « Le camp de Zenneghem », dans Bulletin de l’Union Faulconnier, T. XXI, 1921, pp. 225-272.
  • Lemercier A., « La famille Arnaud-Jeanti à Dunkerque », dans Bulletin de l’Union Faulconnier, T. XI, 1908, pp. 29-72.

L’Ingelshof à Bambecque

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Bambecque - Le Château Ingelshof

Le « château » de l’Ingelshof à Bambecque est typique des demeures de plaisance bâties au XVIIIe siècle par des armateurs dunkerquois désireux d’acquérir des terres nobiliaires et de trouver un refuge l’été dans la campagne flamande.

Construit en 1778 par le négociant et armateur Robert Delattre sur le site d’une ancienne seigneurie dont les premières mentions remontent au XIIIe siècle, le manoir est situé au bout d’une longue drève, à proximité de l’Yser, ce qui permet l’inondation de ses fossés.

Cette demeure, construite en brique, est d’une grande simplicité architecturale. Elle possède de nombreuses fenêtres permettant d’inonder de lumière les intérieurs. Sa toiture est couverte d’ardoise. L’originalité vient du large fronton en forme de chapeau de gendarme, avec au centre un occulus qui éclaire le grenier. La même simplicité se retrouve à l’intérieur de la demeure, témoignant de l’aisance non ostentatoire des premiers occupants.

Le château est aujourd’hui un lieu d’hébergement touristique, le Domaine de l’Ingelshof.

L'Ingelshof sur le cadastre de 1806L'Ingelshof sur le cadastre de 1864Le château de l'Ingelshof et ses douves

Le château de Noordpeene

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Noordpeene - Le château de La Tour (Album de l’abbé Flahaut)

Le château actuel de Noordpeene date du début du XVIIIe siècle. Il s’agit d’un corps de logis rectangulaire de trente mètres par six comportant trois étages et couvert d’ardoises. La date de 1718 se trouve inscrite sur les deux tours de la construction. Le fronton porte les armes d’Alexandre de La Tour (1678-1827) et de son épouse Béatrice Hartop. Un bulbe couvre les deux tours.

De larges douves entourent la demeure et un élégant pont permet l’accès au château. Il y avait jadis sur ce pont une tour qui faisait également office de pigeonnier. Elle a malheureusement disparu au début du XXe siècle.

Un cartouche portant la date de 1485 scellée dans la maçonnerie du château rappelle probablement l’existence antérieure d’une construction, qui elle-même remplaçait un château détruit sous Louis XI. Un croquis du XVIe siècle, conservé aux Archives départementales du Nord, représente la demeure seigneuriale – un donjon carré de trois ou quatre étages et d’autres bâtiments – entourée d’une muraille flanquée de deux tours. De ce château ancien, on conserve quelques éléments encore visibles sur la façade arrière de la demeure actuelle. Les matériaux (briques rouges et jaunes, pierres ferrugineuses du mont Cassel, pierres crayeuse du Boulonnais) indiquent également les remaniements successifs dûs notamment aux guerres – Le château en a subi les affres lors de la bataille de la Peene (11-12 avril 1677).

La propriété a été classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en février 2016.

Sources :

  • « Le château de Noordpeene », dans Revue Yser Houck, n°101, 2017, pp. 13-16.
  • Beun Sébastien, La seigneurie de La Tour à Noordpeene, 175 pages, et notamment pp. 123-141.
le château de Noordpeenele château de Noordpeenele château de Noordpeenele château de Noordpeene

La chapelle Saint-Louis à Cassel

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Cassel - La chapelle Saint-Louis

L’Hôtel de ville d’Hazebrouck vers 1850

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Hazebrouck - L'Hôtel de ville vers 1848.

Ce monument remplace l’ancien hôtel de ville qui avait brulé en 1801.

Imaginé par l’architecte Drapier dans un style antique, Il fut réalisé sous l’Empire à partir de 1807 et terminé sous la Restauration en 1820. Le projet initial prévoyait dix colonnes. En 1838, on ajouta une horloge sur la façade. Le fronton qui n’apparait pas sur cette illustration date sans doute du début du Second Empire.

Au premier étage se trouvait le salon d’honneur. Au second étage était la salle des fêtes dans laquelle on donnait des spectacles, pièces de théâtre, concerts de musique et des banquets. On accède aux étages par un magnifique escalier double dont la cage et le plafond avaient été décorés par le peintre Henri Cleenewerck, natif d’Hazebrouck. L’hôtel de ville comprenait deux ailes. Celle de gauche, la plus importante, fut longtemps réservée au tribunal avec au rez-de-chaussée les bureaux du procureur de la République et du juge d’Instruction, et les archives du tribunal. Par la suite, on y installa le commissariat de police jusqu’en 1970. Le premier étage était réservé à la grand salle d’audience et des délibérations. Le président du tribunal y avait également son bureau. A l’aile droite, qui ne fut jamais achevée, se trouvait au rez-de-chaussée un petit commissariat, les bureaux de l’octroi, puis la caisse d’épargne. Au premier étage se trouvait les bureaux du maire et des employés de mairie.

L'Hôtel de Ville au coeur d'HazebrouckLa façade de l'Hôtel de Ville d'HazebrouckLa cour intérieure de l'Hôtel de Ville d'HazebrouckLa cour intérieure de l'Hôtel de Ville d'Hazebrouck

Portrait de l’abbé Jules Lemire (1853-1928)

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Portrait de l'abbé Jules Lemire

Un portait de l’abbé Jules-Auguste Lemire, député (1893-1928) et maire (1914-1928) d’Hazebrouck, fondateur de la ligue française du Coin de Terre et du Foyer.

Autres photos

Portrait de l'abbé Jules LemirePortrait de l'abbé Jules LemirePortrait de l'abbé Jules LemirePortrait de l'abbé Jules LemirePortrait de l'abbé Jules Lemire

La gare de La Motte au Bois

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La gare de La Motte au Bois

La gare de La Motte au Bois est située sur le tronçon de la ligne Hazebrouck-Merville ouverte en septembre 1906.

Crée par M. Achille Dequeker (1851-1920), entrepreneur de travaux publics originaire d’Ebblinghem, longue de 14 km, cette ligne à voie normale a transporté des voyageurs jusqu’en 1928. Des arrêts avaient lieu aux lieux-dits Le Souverain, Sec-Bois, La Motte-au-Bois, Préavin, Caudescure, Le Sart et Basse-Boulogne.

Plan de la gare de la Motte au Bois – Archives départementales du Nord
Horaires et tarifs du chemin de fer de'Hazebrouck à Merville en 1908
Horaires et tarifs du chemin de fer d’Hazebrouck à Merville en 1908

Proche de la ligne de front, la voie fut fortement endommagée durant la Grande Guerre. La ligne est reprise en 1920 par la Compagnie générale de voies ferrées d’intérêt local qui gérait d’autres lignes dans la région dont celle d’Hazebrouck à Bergues.

A partir de 1928, la ligne servit uniquement au transport de marchandises agricoles (grains, légumes et pommes de terre). Elle cessa définitivement son activité en 1962.

L’ancienne gare, qui existe toujours de nos jours, a été transformée en habitation. L’halte de Caudescure est devenue une maison forestière (voir photos). Celle du lieu-dit Le Souverain, en très mauvais état, a été détruite il y a quelques années.

La gare de La Motte au BoisLa gare de La Motte au Bois pendant la Grande Guerre - Voitures de l'Etat-major anglaisLa gare de La Basse Boulogne sur la ligne Hazebrouck-MervilleCarte des chemins de fer en Flandre françaiseLa Gare de la Motte au Bois aujourd'huiLa Halte ferroviaire de Coudescure transformée en maison forestière

Petites maisons d’artisans à Bailleul vers 1925

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Maisons d'artisans rue de Lille à Bailleul

Exemple de maisons d’artisans construites au lendemain de la Première Guerre mondiale dans le style néo-flamand par l’architecte Jacques Barbotin, rue de Lille à Bailleul.

Jacques Barbotin était un architecte, né le 15 février 1886 à Roubaix et décédé le 30 novembre 1935 à Lille. Il est le fils de l’architecte Louis Joseph Barbotin (1852-1919). Il participe à la reconstruction de Bailleul à coté de Louis-Marie Cordonnier, René et Maurice Dupire et Louis Roussel. On lui doit la construction de plusieurs logements rue du Collège, la maison du gardien du cimetière et le monument aux morts.

Sources : Barbotin Jacques, L’habitation flamande, 1927, 112 pages

La gare de Winnezeele

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Winnezeele - La gare

La gare de Winnezeele fut construite sur la ligne d’intérêt locale Hazebrouck-Bergues/Hondschoote par la Compagnie des chemins de fer des Flandres (CCF) en septembre 1894. Elle a été fermée en 1954 lors de la suppression de la ligne et est transformée en habitation.