Le manoir des sept planètes à Arnèke

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Le manoir des sept planètes à Arnàke
Le manoir des sept planètes au début du XXe siècle.

Ce manoir a été bâti en brique de sable sans doute dans la deuxième moitié du XVIe siècle sur une ancienne motte castrale arasée et entourée de fossés larges. On y accède par une passerelle situé côté sud. Cette demeure doit son nom à la série de médaillons incrustés dans sa façade contenant chacun un buste sculpté en pierre représentant Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne et le Soleil. Deux autres médaillons situés plus bas au niveau du rez-de-chaussée représente un homme et une femme, sans doute le couple de propriétaires qui auraient commandé ces bustes. On trouve également en haut à l’ouest de la façade un ancien cadran solaire.

Les 9 médaillons du manoir des sept planètes à Arnèke

L’architecture de cette demeure est caractéristique de la Renaissance flamande. Sa façade principale est ornée d’une large fenêtre à double meneaux. Le linteau en forme de anse de panier est surmonté d’une frise en pierre calcaire. Le pignon ouest de la demeure est en pas de moineaux. A celui situé à l’est est accolée une habitation datant probablement du XVIIIe siècle.

Situé sur une propriété agricole, ce remarquable manoir, visible du chemin de randonnée qui longue la propriété, n’est pas accessible au public. L’ensemble est inscrit aux monuments historiques depuis le 13 août 1980.

Saint Jans Cappel – Le château du Mont Noir

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Le château du Mont-Noir à Saint-Jans-Cappel

Construit en 1824 pour Amable Dufresne (1801-1875), vice-président du tribunal de Première Instance de Lille sous le second Empire, ce manoir resta la propriété de la famille Dufresne jusqu’à la mort de sa fille, Noémie, en 1909, puis passera un temps aux mains de Michel Cleenewerck de Crayencour (fils de Noémie et père de la romancière Marguerite Yourcenar qui y passa ses premières années). La demeure est vendue en 1913.

Pendant la première Guerre mondiale, le château abrite un temps une partie de l’état-major anglais, mais subit de terribles bombardements lors des batailles du Mont Kemmel en 1917. Il est complètement détruit et ne sera pas reconstruit. Le domaine est racheté au début des années 1930 par un riche industriel armentiérois (Henri Dansette). Il y fait construire un manoir de style néo-normand à la place des anciennes écuries du château.

Carte de Fort-Mardyck en 1944

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Plan de Fort-Mardyck en 1944

Plan de Fort-Mardyck établi en 1944 par le sous-préfet de Dunkerque. Il accompagne la demande de la municipalité de mettre fin au régime de la concession datant de la fondation du village au XVIIe siècle.

Source : Archives départementales du Nord – 1 W 954

Plan de Steenvoorde par Sanderus

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Le palais de justice de Dunkerque en 1850

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Le palais de justice et l'hôtel de ville de Dunkerque en 1850

Gravure de Isidore Laurent Deroy (1797-1886) – Bibliothèque Nationale de France, Cabinet des Estampes.

L’église de Morbecque en ruine en 1918

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L'église Saint-Firmin de Morbecque en ruine en 1918

L’église Saint-Firmin a été fortement détruite par les bombardements allemands d’avril 1918 lors la bataille de la Lys1. Sa restauration, commencée en 1927, ne fut terminée qu’en septembre 1934. Une église provisoire – au départ destinée aux pays missionnaires – fut installée dans le jardin du presbytère en 1921. Auparavant, l’école libre des garçons servit de chapelle pour la célébration du culte. L’église Saint-Firmin ne fut réouverte aux fidèles qu’en 1972 !

L'église Saint-Firmin en ruine en 1918L'église Saint-Firmin en ruine en 1918 - Intérieurs

D’autres photos sur la platerforme ouverte du patrimoine POP.

Notes :
1. Lors de l’offensive Georgette (9-29 avril 1918), les troupes allemandes pénètrent en Flandre, prennent Armentières, Bailleul, Merville. Elles progressent vers Hazebrouck par l’Est et le Sud. les troupes anglaises et australiennes, un temps désorganisées, résistent à l’offensive devant la forêt de Nieppe.

    Plan de Gravelines à la fin du XVIe siècle

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    Plan de la ville de Gravelines à la fin du XVIe siècle

    Ce plan de la ville de Gravelines a été dressé pour la Civitates Orbis Terrarum un recueil en six volumes des plans des principales villes européennes. Georg Braun, un chanoine de Cologne, a écrit les textes accompagnant les plans et les vues dessinés par Frans Hogenberg, un peintre flamand réfugié également à Cologne. Ce plan se trouve dans le deuxième volume accompagné des plans de Dunkerque et de Bourbourg.

    Les sablières du Mont des Récollets

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    Les sablières du Mont des Récollets

    Le Mont des Récollets, d’une hauteur de 160 mètres, situé juste à proximité du Mont Cassel a connu plusieurs carrières de sable entre le milieu du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Leur histoire est malheureusement peu connue. On en dénombrerait au moins quatre exploitées durant cette période. La plus grande sablière (photo principale) a appartenu à M. Charles Grondel (1820-1891) un Casselois qui dirigeait également une briqueterie située au pied du Mont. Son exploitation abandonnée pendant la Grande Guerre, ne fut pas reprise après les hostilités. M. Masson, propriétaire du Mont des Récollets depuis la fin du XIXe siècle, fit ouvrir une nouvelle sablière à l’ouest et au pied de la colline, dans l’angle que forment les routes de Lille et de Steenvoorde. Le sable extrait servait principalement à la construction de briques et de routes. Aujourd’hui, la nature a repris ses droits masquant les anciennes carrières. Le site est devenu un espace naturel sensible, classé site remarquable géologique.

    Les sablières du Mont des Récollets après 1918Ouvriers travaillant dans les sablières du Mont des RécolletsCarte des carrières autour du Mont Cassel vers 1870

    Saint-Pierrebrouck – Le château du Wez

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    Le château du Wetz à Saint Pierre Brouck

    Ce château, ou demeure de plaisance, a été construit dans la première moitié du XVIIIe sciècle par Louis Maurice Arnaud-Jeanty, un riche négociant entrepreneur des travaux du roi à Dunkerque qui avait acquis en août 1718 la seigneurie du Wez.

    Louis Maurice Arnaud-Jeanty
    Louis Arnaud-Jeanty

    Henry Cochin, homme de lettres, maire de Saint-Pierre-Brouck (1889-1919), député de la 2e circonscription du Nord (1893-1914), marié à Thérèse Arnaud-Jeanty, sera l’un des derniers propriétaires du château.

    Durant la Première Guerre mondiale, le château accueillera un temps le comte de Broqueville, ministre belge de la Guerre en exil (1914-1916). Puis un camp de munitions anglais s’installa autour de la propriété à partir du début de 1916. Le ministre belge trouva un nouveau refuge au château de Steenbourg. Un quai de déchargement fut construit à la jonction du canal de Bourbourg et de l’Aa amenant matériel et munitions d’Angleterre vers les lignes du front. Ce camp militaire sous le commandement du général Lawrence, d’une superficei de plus de 40 km2 de, couvrait les communes de Saint-Pierre-Brouck, Capelle-Brouck et Holque. Des Canadiens, des Sud-Africains et des Chinois y travaillèrent durant tout le conflit. Des voies ferrées traversant les champs rejoignaient une gare de triage construite sur le tronçon Gravelines-Saint-Omer. Le château du Wez, quant à lui, abrita durant cette période des officiers en convalescence. Après guerre, il fallut attendre 1922 pour voir le démentèlement complet du camp.

    Le château retrouva son calme d’antan. Heny Cochin meurt à Paris en 1923. Son fils, Claude, avait été emporté par la grippe espagnole en 1918.

    Trop vétuste, menaçant de s’effondrer, le château du Wez fut rasé en 1986.

    La chapelle du château construite en 1850 a été tranformée en gite d’hébergement il y a quelques années.

    La chapelle du château du Wez

    Sources :

    • Cochin Henry, « Le camp de Zenneghem », dans Bulletin de l’Union Faulconnier, T. XXI, 1921, pp. 225-272.
    • Lemercier A., « La famille Arnaud-Jeanti à Dunkerque », dans Bulletin de l’Union Faulconnier, T. XI, 1908, pp. 29-72.

    L’Ingelshof à Bambecque

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    Bambecque - Le Château Ingelshof

    Le « château » de l’Ingelshof à Bambecque est typique des demeures de plaisance bâties au XVIIIe siècle par des armateurs dunkerquois désireux d’acquérir des terres nobiliaires et de trouver l’été un refuge dans la campagne flamande.

    Construit en 1778 par le négociant et armateur Robert Delattre sur le site d’une ancienne seigneurie dont les premières mentions remontent au XIIIe siècle, le manoir est situé au bout d’une longue drève, à proximité de l’Yser, ce qui permet l’inondation de ses fossés.

    Cette demeure, construite en brique, est d’une grande simplicité architecturale. Elle possède de nombreuses fenêtres permettant d’inonder de lumière les intérieurs. Sa toiture est couverte d’ardoise. L’originalité vient du large fronton en forme de chapeau de gendarme, avec au centre un occulus qui éclaire le grenier. La même simplicité se retrouve à l’intérieur de la demeure, témoignant de l’aisance non ostentatoire des premiers occupants.

    Le château est aujourd’hui un lieu d’hébergement touristique, le Domaine de l’Ingelshof.

    L'Ingelshof sur le cadastre de 1806L'Ingelshof sur le cadastre de 1864Le château de l'Ingelshof et ses douves