Plan détaillé de la ville de Bergues, variante du plan par Jacques Harrewijn (1660-1727), publiée dans « Les délices des Pays-Bas, ou description géographique et historique des XVII provinces Belgiques » au XVIIIe siècle.
Lemaire Louis, « Les anciens hôpitaux de Dunkerque », dans Mémoires de la Société Dunkerquoise, T. 50, 1909, pp. 7-86. Lire en ligne
Ryckebusch Olivier, « Un établissement hospitalier au siècle des Lumières : l’hôpital général de la Charité de Dunkerque (1737-1790) » dans Revue du Nord, n° 415, 2016, pp. 307-351. Lire en ligne
Ryckebusch Olivier, Les hôpitaux généraux du Nord au siècle des Lumières 1737-1789, Presses Universitaires du Septentrion, 2017, 336 pages.
Cette demeure, qui se trouve à côté de l’église sur une ancienne motte castrale, date dans sa forme actuelle du second tiers du XIXe siècle. Elle remplace une propriété appartenant aux évêques d’Ypres qui étaient seigneurs d’Herzeele. Les plans cadastre de 1806 et 1810 montrent une maison avec deux ailes. Cette demeure devait servir de presbytère. Le « château » fut acquis par la suite par la famille Heem propriétaire de la briqueterie d’Herzeele fondée en 1807. Construit en brique rouge sur deux niveaux, il est couvert d’un toit en ardoise. Il fut occupée durant la Première Guerre mondiale par des soldats anglais et durant la Seconde Guerre mondiale par des troupes allemandes.
Illustration tirée de l’ouvrage du Chanoine Flahault, Notes et documents pour servir à l’Histoire des institutions ecclésiastiques à Dunkerque à partir du XVII° siècle.
Créée en juin 1905 par les frères Louis et Georges Duriez, cette importante minoterie plusieurs fois modernisée traitait 550 à 600 quintaux de blé par jour en 1939. Après guerre, on produisit également des aliments pour bétails à partir des sous-produits de la minoterie. En 1962, l’entreprise est scindée en deux entités : les Moulins de Bourbourg se consacrant uniquement à la fabrication de farines et la Société Georges Duriez et fils à la production d’aliments pour bétail. Les deux entreprises cessent leur activité à la fin des années 1980.
Au premier plan le Castel Meulen et la maison du meunier, à droite le Stede Meulen dans les années 1870
Le Stede Meulen est un vieux moulin à blé qui apparaissait déjà sur les plans de Deventer et de Vedastus du Plouich au XVIIe siècle. Il était situé sur la pente ouest du Mont-Cassel à proximité du Château Vandamme. Au XVIIIe siècle, il a appartenu à la famille Bafcop1, puis à partir de 1840 à un négociant de Cassel Charles-Emile d’Orgères. Inoccupé depuis quelques temps, le moulin est détruit en 1873. Le pivot datant de 1727 est remonté au moulin Bogaert à Herzeele.
Son nom signifie en vieux flamand moulin de la ville, non qu’il ait appartenu à la ville de Cassel, mais en raison de sa situation géographique.
1. Dont sont issus Ambroise et Alexis Bafcop, célèbres peintres casselois.
Carte panoramique bilingue (français-anglais) établie par l’Administration des Plans monumentaux de France à la fin du XIXe siècle. Les principaux monuments et manufactures de la ville de Dunkerque y sont représentés.
Fondée par Georges Corion (1880-1954) un jeune clerc de notaire d’Hondschoote, cette imprimerie était connue pour ses éditions de cartes postales locales. Elle était située rue du Nord (aujourd’hui rue Coppens).