Le château de la Motte au Bois vers 1830

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L'ancien château de la Motte au Bois vers 1830

Le château de la Motte au Bois et autres bâtiments d’officiers forestiers dans la première moitié du XIXe siècle. Sources : Albums de l’abbé Flahault

Portrait d’Emile Louis Massiet du Biest

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Emile Massiet du Biest

Portrait d’Emile Louis Massiet du Biest (1823-1888), député, sénateur et maire d’Hazebrouck, peint par Henry Shelley (1834-1920) et conservé au Musée des Augustins à Hazebrouck.

Détails du portrait
Détail du portrait

Emile Louis Massiet du Biest est issue d’une riche famille de notables de la région d’Hazebrouck. L’un des ses ancêtres fut intendant du prince de Robecq au début du XVIIIe siècle. Son père, un riche propriétaire terrien, était un royaliste convaincu de tendance orléaniste.

Diplômé en droit en 1847, Louis Massiet du Biest devient avocat au barreau d’Hazebrouck en 1850. Quatre ans plus tard, il est nommé suppléant du juge de paix du canton nord, puis l’année suivante, juge de paix du canton de Cassel, fonction qu’il exerça pendant quinze ans. Ses opinions vont alors au bonapartiste. En 1869, il dirige le Comité local du Prince impérial, une société venant en aide aux travailleurs pauvres.

Mais au lendemain de la chute du second Empire, il se rallie à la jeune République et s’engage en politique. Il est élu conseiller général en octobre 1871 sous l’étiquette « libéral conservateur », député de centre gauche pendant un bref temps de mars 1876 à juin 1877. Meurtri par la disparition soudaine de ses deux filles, il annonce voulu quitter la politique pour s’occuper de ses affaires. Louis Massiet du Biest s’engage cependant un an plus tard dans la bataille des élections municipales. Elu conseiller, il est nommé maire par décret préfectoral le 15 février 1878.

L’opposition monarchiste locale lui mène la vie dure, lui reprochant son autoritarisme et son éloignement des affaires locales depuis qu’il a été élu sénateur en 1879. Supportant mal cette opposition, il décide en 1882 de démissionner, mais réélu à trois reprise par le conseil municipal, il consent à occuper le fauteuil de maire tout en laissant la gestion des affaires communales à son adjoint Jean-Baptiste Carlier. Deux ans plus tard, en 1884, il pense pouvoir obtenir un nouveau mandat et continuer les travaux que son conseil municipal avait initié, mais il est battu par la liste conservatrice menée par Georges Degroote. Louis Massiet du Biest se retire définitivement de la vie politique, quittant ses fonctions de conseiller général et de sénateur. Il décède le 16 août 1888.

Portrait de Gaspard Malo par Henry Shelley

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Portrait de Gaspard Malo par Henry Shelley

Portrait de Gaspard Malo (1804-1884) peint par Henry Shelley (1834-1920), conservé au Musée des Beaux Arts de Dunkerque.

Le manoir des sept planètes à Arnèke

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Le manoir des sept planètes à Arnèke
Le manoir des sept planètes au début du XXe siècle.

Ce manoir a été bâti en brique de sable sans doute dans la deuxième moitié du XVIe siècle sur une ancienne motte castrale arasée et entourée de fossés larges. On y accède par une passerelle situé côté sud. Cette demeure doit son nom à la série de médaillons incrustés dans sa façade contenant chacun un buste sculpté en pierre représentant Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne et le Soleil. Deux autres médaillons situés plus bas au niveau du rez-de-chaussée représente un homme et une femme, sans doute le couple de propriétaires qui auraient commandé ces bustes. On trouve également en haut à l’ouest de la façade un ancien cadran solaire.

Les 9 médaillons du manoir des sept planètes à Arnèke

L’architecture de cette demeure est caractéristique de la Renaissance flamande. Sa façade principale est ornée d’une large fenêtre à double meneaux. Le linteau en forme de anse de panier est surmonté d’une frise en pierre calcaire. Le pignon ouest de la demeure est en pas de moineaux. A celui situé à l’est est accolée une habitation datant probablement du XVIIIe siècle.

Situé sur une propriété agricole, ce remarquable manoir, visible du chemin de randonnée qui longue la propriété, n’est pas accessible au public. L’ensemble est inscrit aux monuments historiques depuis le 13 août 1980.

Arnèke - La ferme des sept planètes

Saint Jans Cappel – Le château du Mont Noir

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Le château du Mont-Noir à Saint-Jans-Cappel

Construit en 1824 pour Amable Dufresne (1801-1875), vice-président du tribunal de Première Instance de Lille sous le second Empire, ce manoir resta la propriété de la famille Dufresne jusqu’à la mort de sa fille, Noémie, en 1909, puis passera un temps aux mains de Michel Cleenewerck de Crayencour (fils de Noémie et père de la romancière Marguerite Yourcenar qui y passa ses premières années). La demeure est vendue en 1913.

Pendant la première Guerre mondiale, le château abrite un temps une partie de l’état-major anglais, mais subit de terribles bombardements lors des batailles du Mont Kemmel en 1917. Il est complètement détruit et ne sera pas reconstruit. Le domaine est racheté au début des années 1930 par un riche industriel armentiérois (Henri Dansette). Il y fait construire un manoir de style néo-normand à la place des anciennes écuries du château.

Carte de Fort-Mardyck en 1944

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Plan de Fort-Mardyck en 1944

Plan de Fort-Mardyck établi en 1944 par le sous-préfet de Dunkerque. Il accompagne la demande de la municipalité de mettre fin au régime de la concession datant de la fondation du village au XVIIe siècle.

Source : Archives départementales du Nord – 1 W 954

Plan de Steenvoorde par Sanderus

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Le palais de justice de Dunkerque en 1850

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Le palais de justice et l'hôtel de ville de Dunkerque en 1850

Gravure de Isidore Laurent Deroy (1797-1886) – Bibliothèque Nationale de France, Cabinet des Estampes.

L’église de Morbecque en ruine en 1918

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L'église Saint-Firmin de Morbecque en ruine en 1918

L’église Saint-Firmin a été fortement détruite par les bombardements allemands d’avril 1918 lors la bataille de la Lys1. Sa restauration, commencée en 1927, ne fut terminée qu’en septembre 1934. Une église provisoire – au départ destinée aux pays missionnaires – fut installée dans le jardin du presbytère en 1921. Auparavant, l’école libre des garçons servit de chapelle pour la célébration du culte. L’église Saint-Firmin ne fut réouverte aux fidèles qu’en 1972 !

L'église Saint-Firmin en ruine en 1918L'église Saint-Firmin en ruine en 1918 - Intérieurs

D’autres photos sur la platerforme ouverte du patrimoine POP.

Notes :
1. Lors de l’offensive Georgette (9-29 avril 1918), les troupes allemandes pénètrent en Flandre, prennent Armentières, Bailleul, Merville. Elles progressent vers Hazebrouck par l’Est et le Sud. les troupes anglaises et australiennes, un temps désorganisées, résistent à l’offensive devant la forêt de Nieppe.

    Plan de Gravelines à la fin du XVIe siècle

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    Plan de la ville de Gravelines à la fin du XVIe siècle

    Ce plan de la ville de Gravelines a été dressé pour la Civitates Orbis Terrarum un recueil en six volumes des plans des principales villes européennes. Georg Braun, un chanoine de Cologne, a écrit les textes accompagnant les plans et les vues dessinés par Frans Hogenberg, un peintre flamand réfugié également à Cologne. Ce plan se trouve dans le deuxième volume accompagné des plans de Dunkerque et de Bourbourg.

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